vendredi 28 avril 2017

28 avril : fête de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, patron du séminaire


Ce n'est pas un hasard si la Providence a mis le séminaire de la fidélité catholique sous le patronage de St Louis Marie Grignion.  Nos lecteurs ignorent peut-être un peu sa vie. C'est pourquoi nous leur proposons ce résumé bien édifiant. Nous les invitons à prier ce grand saint pour obtenir de saints prêtres.


Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie est né à Montfort en Bretagne, le 31 janvier 1673 et il est mort le 28 avril 1716. Il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Issu d’une famille de 18 enfants, sa première éducation fut pieuse et forte. Il la compléta chez les Jésuites de Rennes.

A 20 ans, Saint Louis Marie Grignion de Montfort quitta famille et amis et partit à pied pour Paris, ayant le désir d’entrer au séminaire. En chemin, il donnait aux pauvres qu’il rencontrait, le peu de biens qu’il avait avec lui. Et c’est en haillons mais en se sentant libre et heureux qu’il arriva dans la capitale.


Il entrait au séminaire pour garçons pauvres. La nuit, il veillait les morts pour pouvoir payer sa pension. Chargé de la bibliothèque au séminaire, il dévorait tout ce qui était écrit sur la sainte Vierge.


Il fut ordonné prêtre et le 5 juin 1700, il célébra sa première messe à l’église Saint Sulpice. Il fut d'abord nommé aumônier à l'hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu'étonnante. Il fonda en 1703, avec Marie-Louise Trichet, une congrégation féminine purement hospitalière à l’origine, les Filles de la Sagesse, qui étendra vite son activité à l’enseignement des enfants pauvres.

De son côté, il commença une prédication itinérante qui, avec des méthodes et peu appréciées des libertins, s’avéra très efficace. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il décida de se rendre à pied à Rome, en vue de s'offrir au Pape Clément XI pour les missions étrangères.

Il reçut du Souverain Pontife l'ordre de travailler à l'évangélisation de la France : «Vous avez, Monsieur, un assez grand champ en France, pour exercer votre zèle ; n’allez point ailleurs, et travaillez toujours avec une parfaite soumission aux évêques dans les diocèses desquels vous serez appelé : Dieu par ce moyen en donnera bénédiction à vos travaux»

Dès lors, pendant dix ans, il alla de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l'Ouest, qu'il remua et transforma par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles.
Le Père de Montfort alimentait sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il fut l'objet de visions fréquentes de la Sainte Vierge.

Saint Grignion de Montfort était favorisé de visions

Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication. Il plantait partout la Croix.


Il semait partout la dévotion au Rosaire : il préparait providentiellement les peuples de l'Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d'un siècle, car curieusement, tous les territoires de l’Ouest de la France évangélisés par le Père de Montfort furent les même qui se soulevèrent pour la défense de la Foi lors des Guerres de Vendée.

Après seize ans d'apostolat, épuisé par la fatigue et la pénitence, il mourut en 1716, en pleine prédication, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), à quarante-trois ans, laissant, pour continuer son œuvre, les Pères Montfortins, une Société de missionnaires, les Sœurs de la Sagesse, et quelques Frères pour les écoles, connus partout aujourd'hui sous le nom de "Frères de Saint-Gabriel".

Il a été béatifié par Léon XIII puis canonisé par Pie XII en 1947.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a composé "le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge" au début des années 1700, mais le manuscrit demeurera longtemps enveloppé dans le silence d'un coffre et restera pratiquement inconnu pendant plus d'un siècle.

Lorsque, finalement, presque par hasard, il fut découvert en 1842, et publié en 1843.

Cette œuvre destinée à devenir un classique de la spiritualité mariale, eut un succès immédiat, et se révéla être une œuvre d'une extraordinaire efficacité pour diffuser la "vraie dévotion" à la Très sainte Vierge.



Quelques prophéties de Saint Louis-Marie : 


« Marie doit éclater, plus que jamais en miséricorde, en force et en grâce dans les derniers temps… 
 

Sur la fin des temps, et peut-être plus tôt qu’on ne le pense, Dieu suscitera de grands hommes remplis du Saint-Esprit et de l’esprit de Marie, par lesquels, cette divine Souveraine fera de grandes merveilles dans le monde pour y détruire le péché et y établir le règne de Jésus-Christ... 
 

Les amis du monde persécuteront plus que jamais ceux et celles qui appartiennent à la Très Sainte Vierge. 

Mais l’humble Marie aura toujours la victoire…

Le pouvoir de Marie éclatera sur tous les démons particulièrement dans les derniers temps… »